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Biodiversité - kokopelli condamné
Pardoxe 21 : la sentence est tombée.
Malgré les directives européennes, les avis de l'ONU, du Sénat, de scientifiques, d'agronomes affirmant l'urgence de sauvegarder la biodiversité végétale alimentaire, l'état français refuse de libérer l'accès aux semences anciennes pour tout un chacun.
Suite au procès la SAS Baumaux pour concurrence déloyale
Kokopelli est condamné à verser :
- 12.000 € au grainetier Baumaux et
- 23.000 € à l'Etat et à la Fédération Nationale des Industriels de la Semence.
pour avoir commercialisé des semences "non inscrites dans le catalogue officiel"
L'Etat envisage de se dédire (Source AFP) pour éviter à l'association Kokopelli,d'avoir à payer la totalité des amendes auxquelles elle est condamnée, a indiqué mercredi la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.
"L'association Kokopelli participe à la préservation de la biodiversité, du patrimoine et des semences anciennes: c'est intéressant, mais de ce point de vue notre droit est mal fait", a-t-elle estimé. S'il est techniquement impossible d'introduire un amendement en ce sens dans la loi sur les organismes génétiquement modifiés, "on va voir comment faire quelque chose" dans la loi concernant le Grenelle de l'environnement, a-t-elle ajouté.
Un paradoxe 21 : Nous avons eu droit au grenelle de l'environnement : il faut sauver la biodiversité !
Alors,
- Pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ?
- Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu'elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l'augmentation de la population mondiale ?
- Pourquoi les mêmes variétés, selon qu'elles sont vendues par KOKOPELLI ou d'autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ?
- Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance) ?
Mme Kosciusko-Morizet a estimé que l'association, en préservant des variétés anciennes, "remplit une mission de service public et que sa condamnation pose problème. Nous travaillons à une éventuelle évolution législative pour sortir de cette situation absurde". A son tour, M. Borloo a reconnu qu'il y avait "indiscutablement un problème à traiter en liaison avec le ministre de l'Agriculture".
Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l'association, mais dans ses actions.
Comme le dit le texte de Raoul Jacquin sur le site de Kokopelli la menace de la désertification, l'adaptation des pratiques agricoles avec le milieu doivent rester au centre des préoccupation des semenciers avant le profit et le contrôle de leur petit univers.
Un appel : aux semences, citoyens !